(Sturmtiger / Tigermörser ) au combat
ici Sturmtiger avec ca fusé sturmtigergranate
Le concept débuta avec le Sturminfanteriegeschütz 33, ou "StuG 33", équipé d'un 150 mm L/11 en casemate sur châssis de StuG III. Bien que les deux Abteilungen équipée de 6 engins chacune (les 177. et 244. Pz-Abt.) envoyées à Stalingrad furent entièrement perdues, les allemands décidèrent de continuer le concept. Puis vint le véritable premier char d'artillerie de soutien : le Sturmpanzer IV équipé du 150 mm L/12. Mais Hitler visait encore plus gros…
Aboutissement de la conception d’arme de siège ; le Sturmtiger était équipé d’un lance fusé de 380mm.
Une MG-34 à 600 coups assurait la défense rapprochée ainssi qu’un Nahverteidigungswaffe, un tube de calibre 92mm fixé au toit de la casemate, rotatif sur 360°, et pouvant tirer une grande variété de munitions (fumigène, grenade…
Les 2 premiers véhicules (plus le prototype) virent l'action pour la première fois au mois d'août, lors de l'insurrection nationale polonaise, et participèrent à l'écrasement, de Varsovie du 15 au 18 août.
Les multiples orifices, autour du « canon » permet au gaz de ne pas rentrer dans le compartiment de combat.
Ce système créait un flash lumineux important lors d'un tir, obligeant souvent le Sturmtiger à changer de position après un tir.
Après un tir le temps de rechargement est de 10 minutes !
Ces projectiles sont d'une énorme puissance, pouvant détruire aisément un petit groupe d'immeubles. L'onde de choc est telle que les défenseurs à proximité sont simplement blastes par la violence de l'impact. (la précision est toutefois très aléatoire).
En janvier 1945, un seul obus-fusée de Sturmtiger (appartenant à la 1001.) mis 3 M4 Shermans hors de combat, et immobilisa une colonne entière !
l’essentiel des pertes de Sturmtiger furent causées par des pannes mécaniques et pannes sèches, et non par le combat !