Lors de la Campagne de France, le B1 était un char d'infanterie, fortement blindé et fortement armé.
armé d'un canon de 75mm ABS Modèle 29 en casemate et d'une mitrailleuse de caisse, ainsi que d'un canon de 47mm SA 35 et d'une mitrailleuse de 7,5 mm Châtellerault modèle 31 dans une tourelle APX 1
produit de : juillet 1937 - juin 1940 avec 35 chars B1 et 369 B1 bis
il fut utilisé par les allemand jusqu'en 1944
Le moteur Renault développe maintenant 300 chevaux, le blindage passe à 60 mm à l'avant et à 55 mm sur les flancs
le B1 Bis fut un char très puissant, avec d'impressionnantes capacités. Notament de franchisement
La capacité du réservoir d'essence ne changea pas par rapport à celui du B1 malgré une nette augmentation de la masse, limitant ainsi son autonomie à 150 km. Ce problème d'autonomie s'avéra crucial pendant la campagne de France où les problèmes logistiques rendirent l'approvisionnement en carburant aléatoire.
L'autre grand problème de conception était le fait que le canon de 47 était considéré comme une arme secondaire et donc commandé par le chef de char, ce qui diminuait la cadence de tir. (Comme tous les char franais )
Malgré tout, son blindage était exceptionnel pour l'époque le rendant quasiment invulnérable
Bien qu'ils se soient bien comportés face aux Panzerdivisionen, les B1 Bis étaient bien trop sophistiqués pour leur temps et dotés d'une doctrine d'emploi obsolète. Cependant, sa mise au point sur 10 ans a permis d'équiper l'armée française d'un blindé fiable et efficace
il est confirmé, qu'un B1 Bis a encaissé au cours d'un affrontement 90 obus antichar de tous calibres avant d'être mis hors combat par un tir tendu d'une pièce d'artillerie de 88 mm à l'origine anti-aérienne. En effet, la seule solution allemande pour contrer l'invincibilité du B1 Bis est l'utilisation de pièce d'artillerie de 105 mm et 88 mm en tir tendu. Mais ces pièces étant encore plutôt rares sur le front de France.
char gaso-line / master-fighter au 1/48