P51
À la suite de l'adaptation de l'excellent moteur britannique Rolls Royce Merlin, l'appareil devient l'avion d'escorte dont ont besoin les États-Unis pour accompagner leurs grands raids de bombardiers stratégiques de jour au-dessus de l'Allemagne. Au début de l'année 1944
Ses principaux atouts sont sa vitesse et surtout son très grand rayon d'action
il devient le premier chasseur monomoteur à survoler et à attaquer l'Allemagne, au-dessus de laquelle les restrictions d'objectifs sont nettement assouplies.
L'avion est très fin et aérodynamique et emporte presque deux fois plus de carburant qu'un Spitfire
Le pilote est logé dans un habitacle relativement spacieux, bien agencé pour l'époque, son dos est protégé par une plaque de blindage épaisse de huit millimètres et l'avant par un pare-brise blindé.
En 1943 voie les chasseurs bimoteurs allemands armés de roquettes, jusque-là responsables de la majorité des pertes de bombardiers, sont écartés du ciel. Les monomoteurs allemands, même s'ils adaptent leurs tactiques, en se regroupant pour effectuer de vastes passes frontales suivies d'une fuite plein gaz, sont mis en difficulté du fait de la suprématie numérique américaine.
en 1944, la suppression de toute peinture de camouflage. Cette initiative économise du poids et de la traînée, et limite les coûts. Elle fait suite à un changement de stratégie. Désormais en Europe, le but n'est plus d'échapper à la Luftwaffe mais de la contraindre au combat. Les groupes ayant échangé leur P-47 contre des P-51B s'attribuent parfois cinq fois plus de victoires après leur reconversion L'arrivée du modèle D amplifia encore cette tendance
Deux défauts restent sur ce chasseur, son manque de visibilité vers l'arrière et son armement insuffisant, ainsi que les réservoirs de fuselage qui a une fâcheuse tendance à déséquilibrer l'avion
Les premiers P-51D arrivent en Europe, dès mars 1944 innovation importante apparaît sur les P-51D : le montage d’un collimateur gyroscopique et d’une verrière en goutte d’eau.